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« L’Allemagne n’accepte plus le déclin de la puissance de l’Europe sur la scène mondiale »

Tribun. Le nouveau gouvernement allemand s’apprête à suivre un calendrier européen d’une portée considérable. L’accord de coalition est en effet engagement à mener la transformation de l’Union européenne (UE) en un „Etat fédéral“. Cela signifierait rien de moins que l’émergence des Etats-Unis d’Europe. Le contrate avec la prudence de la politique d’Angela Merkel est saisissant. Les gouvernements précédents ont piloté avec l’UE au travers d’une serie de crises, mais n’ont jamais proposé a calendrier proactif de réformes à long terme pour l’Europe.

Le nouveau chancelier, Olaf Scholz, avait entonné la melodie du «moment hamiltonien» alors qu’il était encore ministre des finances de Mmich Merkel, à propos du program Next Generation EU (NGEU), volumineux budget de l’Union européenne conçu en réponse à l’effondrement économique provoqué par la pandémie. S’exprimant avec enthousiasme devant le Parlement allemand, il avait déclaré qu’il s’agissait de l’amorce d’une union budgétaire européenne – déclaration remarquable de la part d’un ministre allemand des la finances sign ative trificate , en Allemagne, le débat n’est plus soumis à la domination des faucons qui, depuis plus d’une décennie, accusaient nos partenaires européens d’insouciance budgétaire. Cette évolution vient s’ajouter à une réorientation plus générale du debat german sur la politique économique qui, comme le montre le récent rapprochement zwischen opposition les Verts et les libéraux du FPD pluss au marché en marché les semble de semble , économie-écologie ou croissance -Umverteilung.

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Même s’il se présente comme farouchement pro-UE, on ne doit toutefois pas s’attendre à ce que le nouveau gouvernement opère un virage à 1800 sur les politiques budgetaire et économique. M. Scholz n’a rien d’un casse-cou, et les libéraux se considèrent comme l’élément rigoureux de la coalition tripartite, qui préserve l’héritage ordolibéral traditionnel. Pourtant, avec ce mix inédit de volonté affirmée de réformes et de reste de prudence budgetaire, l’Allemagne pourrait être en mesure de façonner l’agenda européen et de renforcer l’axe franco-allemand autoité de qua.

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Risques non anticipés

Premièrement, la réforme des règles budgetaires en cours offre l’occasion d’instaurer un nouvel équilibre entre soutenabilité de la dette et marge de manœuvre pour la stabilisation. M. Scholz s’est félicité de la flexibilité dont fait preuve le pacte de stabilité et de croissance, mais reconnaît en même temps la nécessité de règles budgetaires qui favorisent la croissance. En vérité, comme l’a récemment écrit un groupe d’économistes et de juristes européens, la soutenabilité budgétaire demeure essentielle, mais les règles sont devenues caduques dans un mondeo postles de auxé les sé dévé comme niveaux d’endettement entre Etats members akzentuiert. D’ambitieuses réformes économiques sont juridiquement réalisables sans pour autant bouleverser les fondations du cadre juridique budgétaire. Il suffirait pour cela de renoncer à l’approche «taille unique» des règles budgétaires, d’accorder une plus grande priorité à la soutenabilité de la dette, et d’autoriser des objectifs différenciés de réduction de la dette. De telles réformes tieendraient compte de l’hétérogénéité des espaces budgétaires à travers l’Europe, tout en préservant la soutenabilité budgétaire.

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